Chronique du sexisme ordinaire en entreprise

En 2016, être une femme en entreprise signifie encore être l’objet de commentaires sexistes. Florilège des remarques entendues cette année pour ne pas oublier qu’il y a encore beaucoup à faire pour combattre le sexisme ordinaire au travail….

Morceaux choisis

« C’était bien votre réunion tupperware? » suite à un repas professionnel entre fesexisme-ordinairemmes.

« T’es payée autant qu’un homme, estime toi heureuse et arrête de te plaindre ».

« Tu mettras une jupe le jour de la réunion, comme ça le client sera content. »

« Je recrute des femmes car les clients hésitent plus longtemps avant de leur crier dessus ».

« La Qualité ? C’est des jobs pour les femmes ça. Enfin sauf les postes de chef. »

« Joli le petit chaperon rouge! Je veux bien faire le grand méchant loup »! puis « Tu feras attention en te promenant dans le bois » à une femme portant une robe rouge.

« Pour votre vie personnelle, je ne vous vois pas dans un métier où il faut faire beaucoup de déplacements. »

« Tu peux pas faire ce taf car t’es incapable de pisser debout. »

« Vous êtes la chargée de communication ? » à l’ingénieure en charge du projet.

 Pour faire bouger les mentalités

Le gouvernement a lancé le 8 septembre 2016 un plan de mobilisation contre le sexisme #SexismePasNotreGenre. N’hésitez pas à aller consulter leur infographie qui recense 12 chiffres sur les inégalités homme/femme dans le monde du travail, dans la vie professionnelle, dans les médias ou encore dans la vie politique.

 

 

 

Ingénieure dans l’aéronautique, Alexandra évolue au quotidien dans un monde d’hommes. C’est au travers de cette expérience qu’elle est amenée à réfléchir sur les sujets de mixité homme-femme. Elle exprime sa vision de l’égalité des sexes sans nier les spécificités de chacun car la diversité est avant tout une chance selon elle. Une des missions qui lui tient particulièrement à cœur est de promouvoir les femmes dans les filières techniques. Comme tous les membres de WoMen’Up, Alexandra fait partie de la génération Y. Elle s’interroge sur la meilleure façon de faire travailler les générations ensemble pour créer un monde du travail bienveillant et plus performant. Pour elle, l’intelligence collective et le 1 + 1 = 3 sont les clés du monde de demain.