WoMen’Up défend l’optimisme

Photo Printemps de l'OptimismeWoMen’Up a participé au Printemps de l’optimisme, qui s’est tenu les 16 et 17 mai au Conseil Economique, Social et Environnemental.

D’après Thierry Saussey (commisaire général du Forum de l’optimisme et auteur du Manifeste pour l’optimisme et des 101 mots de l’optimisme),  « Le climat de défiance, la morosité ambiante, le pessimisme accentuent les effets de la crise et réduisent la consommation, l’investissement, la production, la création d’emplois ». Dans ce contexte, développer la positive attitude est une cause d’intérêt général.

Au programme : un espace d’exposition et d’animations ludiques avec des stands pour délivrer du bonheur et montrer que certaines choses fonctionnent bien en France, ainsi que quatre tables rondes animées par des experts et décideurs : Peut-on être optimiste et Français ? | Comment améliorer la motivation des salariés et le bonheur au travail ?Les médias peuvent-ils être plus positifsAgir positif !.

Notre présidente, Emmanuelle Duez, est intervenue sur la première table ronde. Entourée d’hommes, elle a apporté une note féminine à l’assemblée et a su porter haut et fort les couleurs de la jeunesse.

Français et positifs ?
Les Français sont réputés pour leur état d’esprit négatif et leur fameux « Oui…MAIS… ». Notre esprit critique est très développé, parfois trop, MAIS il y a quand même du bon, nous dit-on, car cela permet une remise en question et peut être porteur de changement positif.

Les jeunes sont-ils plus pessimistes ?Printemps-optimisme
WoMen’Up avait bien sûr son mot à dire. Bien qu’on les dise souvent pessimistes et désengagés, les jeunes français apparaissent globalement optimistes, d’après de nombreuses enquêtes. Ils sont, en revanche, pragmatiques car ils savent qu’il y a beaucoup de choses à reconstruire et qu’ils vont avoir un rôle primordial dans la mutation du monde.

Les femmes sont-elles moins optimistes que les hommes ?
Là encore, l’expertise de WoMen’Up était attendue. Emmanuelle suggère une réponse à deux vitesses.
Les femmes sont sans doute moins optimistes vis-à-vis de leurs propres capacités (comme le témoigne l’entrepreneuriat féminin : projets moins nombreux et à plus petite échelle).
D’un point de vue personnel, en revanche, les femmes sont plus optimistes et notamment dans leur rôle de mère. Elles tiennent un discours positif pour s’en sortir et faire en sorte que tout aille bien pour leurs enfants.

L’optimisme à tout prix ?
L’optimisme doit rester quelque chose de naturel et qu’on ne doit pas chercher à feindre. Par ailleurs, est-ce qu’il ne faut pas passer par une phase de pessimisme pour mieux rebondir sur l’optimisme. Il semblerait que le pessimisme ne soit pas forcément négatif. Dans certains cas, il est même indispensable pour régler des problèmes et se reconstruire.
Printemps-optimisme3Le témoignage du président de séance, Philippe Croizon (Athlète-Conférencier), est à ce sujet fort éloquent. Suite à un accident, il s’est fait amputer des bras et des jambes. Il a livré une très belle leçon d’optimisme sur le plateau. Il a réussi à accepter son nouveau corps et à faire le deuil de son ancienne vie. Il se fixe sans cesse de nouveaux défis comme relier les cinq continents à la nage et a bien l’intention de profiter pleinement de la vie. Finalement, le plus dur pour lui a été de ne pas pouvoir exprimer sa colère, face à sa famille, qui pensant bien faire, s’interdisait de montrer tout signe d’affect. La colère est certainement une phase indispensable pour l’acceptation et l’avancement.

Il existe une façon de voir la vie du bon côté et de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. C’est une gymnastique intellectuelle à laquelle il est important de s’initier.

WoMen’Up est résolument optimiste pour croire en un meilleur avenir pour les femmes et les hommes.

Passionnée d’écriture et de voyage, de découverte et de partage, Morgane aime apprendre et explorer en permanence, découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux espaces, de nouvelles façons de réinventer le monde qui nous entoure. Résolument curieuse, elle s’intéresse à des sujets très variés, allant de la culture à l’innovation, en passant par les ressources humaines et l’entrepreneuriat. Ancienne étudiante en histoire du genre, Morgane a toujours porté un regard particulier aux problématiques hommes/femmes. Tombée dans le Web autour d’un (heureux) hasard, la toile s’avère être un fabuleux espace de fouille, de recherche, d’échange et de créativité rendant possible une mutation des genres et des pratiques socio-culturelles. Informer, surprendre, enchanter, créer, co-créer… à l’heure de l’Open source, de l’économie collaborative, le champ des possibles est infiniment grand. Un tantinet aventurière, Morgane aime relever des défis et se dépasser. Avec son projet MétamorFaiseurs, elle est partie à la rencontre d'ambassadeurs du changement dans le monde autour de l'éducation, l'égalité homme/femme et l'environnement et se lance dans la réalisation d'un webdocumentaire. MétamorFaiseurs : un monde en mutation, des Faiseurs en action !