Le 6 mars dernier, Le Clüb By WoMen’Up organisait le premier afterwork de la promotion 2014 à l’Hôtel Banke, en plein cœur de Paris.
Pour inaugurer cette saison d’afterworks, quoi de mieux que de recevoir l’un des protagonistes le plus atypique du paysage entrepreneurial français de la Génération Y : Paul Morlet.
A seulement 23 ans, ce jeune entrepreneur est à la tête de Lulu Frenchie, entreprise produisant des lunettes dont les verres peuvent être personnalisés par des images, des logos ou des messages.
Nous ne sommes pas les seuls à être intrigués par son succès, puisqu’en prime, nous avons eu le plaisir de recevoir l’équipe de Sept à Huit de TF1 qui réalise un reportage sur Paul.
Pur produit de la Génération Y, Paul représente un véritable modèle pour nos clübbers en quête d’entreprendre. Nous avons tous ouvert grands nos oreilles et nos yeux – bien que dissimulés derrière les lunettes Lulu Frenchie « Clüb » confectionnées pour l’occasion – pour découvrir le parcours, pour le moins audacieux, de ce premier invité de la saison.
Questionné par Anne-Fleur, puis par le public, Paul a levé le mystère sur sa réussite.
En 2007, à 17 ans, Paul arrête l’école avec un BEP Electricien en poche et un premier emploi décroché à la SNCF. Un avenir qui paraît bien ferré…, et bien non ! Le manque de perspective de carrière et l’intérêt limité qu’il porte à son métier le font prendre une toute autre direction. En 2010, quand son contrat à le SNCF se termine, il change complètement de voie et décide de monter sa société Lulu Frenchie. Cette idée de créer des lunettes publicitaires lui est venue en regardant une partie de poker à la télévision : le visage était le seul espace sans publicité alors qu’il est le plus filmé.
Il investit alors toutes ses économies dans son projet, soit environ 4500 euros et va au culot démarcher banques et sociétés. Ses premières lunettes sont produites de façon artisanale, il se rappelle notamment de la fois où il a dû passer des semaines entières à faire du collage pour couvrir une grosse commande.
Rapidement, plusieurs stars telles que Lady Gaga ou les Black Eyed Peas se laissent séduire par le concept, après une persévérance, qu’il faut dire sans relâche au moyen de « tweets spameurs ». Rien de tel pour que les médias s’emparent du sujet et que des sociétés de renom, comme le PSG, prennent conscience du potentiel publicitaire de ce produit.
Aujourd’hui, Lulu Frenchie est présent dans 42 pays, avec 1 filiale à New York et une autre à Tokyo. L’entreprise compte 21 salariés dans le monde et vend plus de 700 000 paires de lunettes par an à travers le monde, ce qui lui vaut la place de leader des lunettes publicitaires/
Loin des écoles de commerces et codes classiques de l’entrepreneuriat, Paul a su trouver une place sur l’échiquier économique, de quoi laisser pantois et admiratif l’auditoire. En témoignent les nombreuses questions posées et les échanges durant le cocktail.
Paul a su montrer que l’entrepreneuriat reste accessible à tous. Le plus important est de croire en son projet, d’avoir quand même un minimum de bon sens, de la persévérance et une bonne dose de courage : il faut oser et être prêt à tomber pour mieux se relever.
Fort de cette expérience, Paul travaille d’ores et déjà sur un nouveau projet, toujours dans le domaine des lunettes mais cette fois-ci, il est question de fabriquer des lunettes de vue à bas coût. Une activité que Paul juge plus utile à la société car aujourd’hui, nombreux sont les français qui renoncent à porter une paire de lunettes, faute de moyens… Contrairement à sa première activité, Paul espère développer ce nouveau business sur le long terme. A partir du mois de juin, une armée de vendeurs vous attendra à Châtelet pour vous aider à trouver lunettes à votre vue !
Paul, toute l’équipe WoMen’Up te souhaite pleine réussite dans ce nouveau défi.