Derrière le colloque que nous organisons le 1 décembre, une conviction profonde : la génération Y – d’aucuns lui préfèreront la culture Y – va révolutionner de manière durable les codes actuels, elle va transformer les modes de travail, la façon d’appréhender la vie et la manière dont hommes et femmes se positionnent les uns par rapport aux autres.
Derrière ce colloque, un pari : la génération Y, la première à avoir majoritairement grandi avec deux parents qui travaillent, est inconsciemment porteuse des combats féministes des trente dernières années. Cette culture de l’égalité a aujourd’hui un nouveau nom : la mixité. Elle est partagée par tous, comme une évidence, alors qu’elle est pourtant si fragile, et si souvent remise en cause.
Derrière ce colloque, un espoir : que cette génération transforme l’essai, qu’elle passe des idées aux actes, de l’évidence au concret, qu’elle évite les écueils du reformatage, qu’elle impose sa culture plutôt que de subir la culture dominante, qu’elle façonne la société à son image, une société connectée, décomplexée, équilibrée et épanouie.
Ce colloque, nous l’avons conçu pour les Yers, pour toutes ces Barbie à lunettes et ces Ken à moustaches, pour qu’ils prennent conscience de l’espoir qu’ils suscitent en ces temps de crise et de la responsabilité qui est la leur en cette période de refonte sociétale. Cette génération, Notre génération, a indéniablement un rôle à jouer dans les années à venir, un rôle de construction des fondations de la société de demain. Ce colloque se veut d’être la première brique de ce qui sera, nous l’espérons, un gigantesque et joyeux chantier.
